Chat
Il faut d’abord déterminer qui sera en premier lieu le chat,
c’est-à-dire le poursuivant.
Une fois le chat désigné, les autres joueurs se dispersent.
Le chat donne ainsi à ses proies le temps de s’éloigner.
Après quoi la chasse est ouverte.
Le principe en est très simple : le chat court après l’un ou l’autre, le rattrape,
le touche de la main en disant : « Chat! » (ou encore « Tu y es ! »).
Celui qui « y est » doit maintenant en attraper un troisième qui « y sera »
à son tour.
Provocations: ce qui fait le charme du jeu, c’est que le chat est toujours seul
contre tous les autres joueurs, qui ne manquent pas de venir le narguer,
en criant « Chat, chat! », parfois à leurs dépens s ‘ils s’approchent
un peu trop près.
Le chat, quant à lui, a recours aux ruses classiques, simulant la fatigue
ou l’indifférence et fonçant subitement comme une flèche sur l’imprudent.
Variantes :
Chat baissé. Au dernier moment, quand la capture paraît inévitable,
on peut échapper au chat en s’accroupissant, mais seulement
quand il est à moins d’un m.
Dès qu’il s’éloigne, il faut se relever.
Le jeu n’est vraiment amusant que si l’onn’abuse pas du droit de se baisser.
Chat malade ou chat blessé. Ici, celui qui devient chat doit garder une main
sur l’endroit du corps où il a été touché.
Tous chats. Ici, le jeu est inversé. En touchant, le chat ne change pas de rôle
mais s’adjoint un autre chat.
Au fur et à mesure des captures, le nombre de chats augmentent et celui des
poursuivis diminue jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un : il ne peut bien sûr
échapper très longtemps, mais débutera la partie suivante en étant chat.
Remarque :
Qu’il s’agisse du jeu de chat simple ou de ses variantes,
on respecte toujours le principe suivant : le chat n’a pas le droit de toucher
« son père », c’est-à-dire celui qui vient de l’attraper.